En pleine pandémie de Covid-19 et malgré les mesures de confinement, l’Ordre poursuit son action humanitaire auprès des personnes démunies et multiplie ses activités de soins de santé, dans le respect des recommandations de protection de l’OMS et du ministère de la Santé.
Services gratuits des UMM
À travers ses quatre unités médicales mobiles (UMM) qui circulent au Liban-Nord, au Liban-Sud et dans la Békaa – en attendant la mise en place de trois autres d’ici à la fin de l’année –, l’Ordre de Malte Liban se rend auprès des populations les plus nécessiteuses et leur prodigue gratuitement les soins de santé dont ils ont besoin. Ces UMM n’ont interrompu leur activité que quelques jours, au début de la pandémie, le temps de s’équiper selon le protocole de protection contre le Covid-19, avant de se lancer de plus belle dans les zones vulnérables du pays, et ce en totale coordination avec les différentes municipalités concernées.
Pour recevoir les patients, les centres ont eux aussi adopté les mesures nécessaires à travers une discipline collective et une application stricte des instructions de protection, suivant les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et du ministère de la Santé publique, auquel l’Ordre de Malte Liban est lié à travers une convention signée avec la République libanaise. Ces instructions incluent les mesures d’hygiène, le protocole d’accueil du patient, la conduite à tenir si le patient montre des signes cliniques, la désinfection des surfaces de travail, locaux et véhicules, et enfin un roulement pour assurer une permanence regroupant le moins de monde possible au sein des centres.
Maintenir le contact humain
Les centres de jour pour les personnes du troisième âge ont pour leur part dû fermer leurs portes par mesure de précaution et pour préserver nos aînés, particulièrement fragiles en cette période de pandémie. Le contact est cependant maintenu avec tous, et des visites à domicile sont effectuées régulièrement auprès de ceux d’entre eux qui sont malades, notamment s’ils habitent dans des régions éloignées.
Extraits de l’article paru le 11 avril 2020 dans L’Orient-Le Jour
Écrit par Marilys Hatem