Notre-Dame de Philerme
Les Chevaliers de l’Ordre vénéraient à Rhodes l’icône de la Mère de Dieu du mont Philerme. Ils honoraient la mère de Dieu au titre de patronne de l’Ordre, qui avait accompagné ce dernier sur l’île de Malte. Le 8 septembre, l’Ordre la célèbre en même temps que la fête de la nativité de la Sainte Vierge Marie.
Au Liban, nous avons la chance de vivre dans un pays riche de diverses communautés et religions, dont les différentes manières de s’adresser à Dieu (pareillement appelé « Allah » par les chrétiens et les musulmans) convergent grâce aux œuvres de l’Ordre de Malte, et cela à travers la Sainte Vierge Marie, vénérée tant dans l’islam que dans le christianisme.
Placer nos actions sous sa protection, indépendamment de nos appartenances religieuses, est le point de rencontre spirituel essentiel qui nous unit sous une même vérité, une même capacité d’aimer et de servir les plus nécessiteux.
Saint Jean-Baptiste
L’hôpital de la jeune confrérie à Jérusalem était placé sous le patronage de saint Jean-Baptiste, qui devint le patron du nouvel Ordre hospitalier. C’est le plus grand parmi les prophètes (Mt 11:2-19), puisqu’il s’est retiré pour laisser place au Seigneur : « Il faut qu’il croisse et que je diminue » (Jn 3:30). L’Ordre de Malte Liban célèbre chaque année la Saint-Jean-Baptiste au cours d’une grand-messe tenue le 24 juin.
Le bienheureux Gérard
En 1048, des marchands de l’ancienne république maritime d’Amalfi obtiennent du calife d’Égypte l’autorisation de bâtir une église, un couvent et un hôpital à Jérusalem, afin de s’occuper des pèlerins de toute race ou religion. L’Ordre de Saint-Jean, la communauté monastique qui gérait l’hôpital, devint indépendant sous la direction de son fondateur, le bienheureux Gérard. En vertu de la bulle papale de 1113, l’hôpital devint un ordre laïc religieux. Tous les Chevaliers étaient religieux, liés par les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d’obéissance.
Le bienheureux Gérard nous a appris la profonde spiritualité du service aux pauvres et aux malades, nous recommandant de voir en chacun d’eux le Seigneur lui-même, et de les servir comme s’il s’agissait du Christ lui-même, d’où l’expression « Nos Seigneurs les pauvres et les malades ».